Sud-Kivu : le PCP se joint à la société civile et aux forces vives pour exiger la démission de Théo Ngwabidje
Le Parti Congolais pour le Progrès "PCP" apporte son soutien à la société civile et d'autres initiatives des forces vives afin d'obtenir la démission du gouverneur Théo Ngwabidje.
Dans sa déclaration de ce lundi 28 février 2022, cette formation membre de l'Union Sacrée de la Nation note qu'au regard de la réalité socio-politique actuelle, l'actuel locataire de Nyamoma devrait comprendre qu'il n'a aucune confiance et légitimité envers le peuple et ce, par sa mégestion pendant environ deux ans à la tête du gouvernement provincial.
Le secrétaire provincial de cette formation politique, M. Claude Bagayamukwe Alika, rappelle que le PCP a été le premier a alerté la population du Sud-Kivu sur l'incapacité de M. Theo Ngwabidje à gérer cette province élitique, mais très peu de gens étaient capables de comprendre tôt cet état de choses, mais aussi cette situation a été à la base des menaces dont certains de ses cadres ont été victimes, notamment Me Heri Kalemaza qui a été victime des poursuites judiciaires farfelues jusqu'à l'emprisonnement d'au-moins 6 mois à la prison centrale de Bukavu.
Le PCP dit ne pas être concerné par la reprise des fonctions de M. Theo Ngwabidje car étant convaincu que le Sud-Kivu mérite mieux que cette gestion "affairistes et de tatonements".
Le Parti Congolais pour le Progrès appelle par ailleurs les cadres, militants et sympathisants ainsi que toute la population du Sud-Kivu à observer la journée ville et province morte décrétée par la société civile ce mardi 1 mars 2022 afin de manifester le désaveu de Théo Ngwabidje et exiger sa démission.